Le Panthéon

      Ssharazhar :

Le Dieu étrange des jeux, du hasard et de la chance, du vin, des paris, du désordre, de l'hédonisme et de la folie. Parmi le panthéon composé de ses frères, on dit qu'il en est le plus étranger, le moins familier. Il est très difficile d'appréhender les desseins de ce dieu moqueur autant que de ces dévots et même au seins de l'ordre des divergences coexistent quant à l'interprétation de son credo. En effet, certains pensent que la voie de Ssharazhar réside dans la quête du seule plaisir personnelle, de la satisfaction de soi au mépris des lois, d'autres pensent que les banquets et les fêtes où le plaisir se communique et se partage sont les meilleurs moyens de lui rendre hommage. Des tavernes portent son nom, et nombreux sont les criminels à se réfugier auprès de ses principes amoraux, afin de jouir de sa protection et peut être mettre la chance de leur côté. Mais le caprice fait écho à la volonté de l'entité, ce pourquoi nul de ses fidèles ne peut prétendre à le demeurer longtemps. Avide du renouvellement perpétuel, la stagnation n'est pas le genre de Ssharazhar. Rien ne doit reposer sur soi-même, tout doit continuellement s'arracher à la monotonie, et la fatalité est le pire ennemi du Dieu Rieur et de ses fidèles. Au contraire, l'imprévu est ce que préfère la divinité. La liberté est un mot qu'apprécie ce Dieu joueur, et tel est le cadeau qu'il fait à ceux qui croient suffisamment en lui. Un présent en or pour certains, une malédiction pour d'autres ...

      Azaghor :

Le terrible dieu de la domination, de la souffrance, de la destruction, de la violence, de la guerre, de la tyranie et du chaos. Surnommé parfois le Dieu Rouge, Azaghor est vénéré principalement dans les Terres d'Harrès où son dogme prônant l’hégémonie du plus fort fait parfaitement écho à la vie dur et sans pitié des habitants du nord. Sa loi est la loi universelle que tous connaissent et expérimentent jour après jour : le puissant domine et se nourrit du faible, que cela soit la force brute ou la ruse. Il n'y a pas d'honneur ni de fierté dans son credo mais seulement une lutte éternelle pour la survie où rien n'est acquis et tout se mérite. Le culte d'Azaghor prône une certaine forme de méritocratie au sein de laquelle chacun doit faire ses preuves et où tous, dominants comme dominés doivent assumer leur place, toujours avec humilité face à leur divinité. La souffrance est vu comme une forme d'offrande au Dieu Rouge, peu importe sa provenance, et ses plus fidèles serviteurs n'hésitent pas à la dispenser aux autres comme à eux même. Si un jour le faible veut prouver sa valeur, Azaghor posera ses yeux sanguin sur lui et il sera libre de le faire. S'il réussit, il emportera ce que sa victoire lui aura offert. Mais s'il échoue, mieux valut pour lui qu'il ne naisse jamais. Car Azaghor est le dieu de la destruction et du chaos pour qui rien ne se maintient, tout se défend et se conquit, surtout le droit de vivre.

      Myrrha :

Pernicieuse divinité de l'ambition, du mensonge, des désirs, des secrets, des richesses et des illusions, Myrrha est la Mère Serpent, protectrice de tout ceux pour qui la fin justifie les moyens. Vénérée majoritairement dans la région d'Al-Kabath, on dit que la déesse est celle qui enseigna aux hommes les arts du mensonge et de l'illusion pour que ceux-ci puissent atteindre leur but en ce monde et défendre leurs intérêts, quels qu'ils soient. Myrrha est celle qui connait les secrets et les désirs de tous les hommes, et qui offre à qui sait le mériter le moyen de réaliser ses rêves les plus fous. Le désir et l'ambition sont les moteurs de toutes sociétés et le secret et la dissimulation sont le bouclier de chaque individu dans un monde où le savoir fait le pouvoir. Cela dit, le culte de Myrrha n'est pas aussi chaotique que l'on pourrait le penser, car bien qu'il prône des valeurs ouvertement égoïstes il rappelle aussi que ce sont les vices privés qui font les vertus publiques. La richesse des uns peut amener celle des autres une fois est investit avec soin même si cela est fait par calcule d'intérêt. Le mensonge quant à lui peut être utilisé pour protéger ce qui nous est précieux : notre vie, nos proches, notre nation. Combien de cité serait déjà tombé sans un peu d’hypocrisie entre deux seigneurs ? Loin de blâmer le vice, le Culte de Myrrha encourage l'ambition sociale et la quête du pouvoir, chaque échelon gravit est une offrande de plus à la Mère Serpent pour qui la plus grande joie et de voir ses enfants grandir.

      Geruvah :

Le dieu sombre de la peur, du sang, de l'obscurité, de la vengeance, des sacrifices, de l'égarement et des condamnés. Geruvah est une divinité crainte par la plupart des autres églises : méconnus et mystérieux, son cultes comme ses adeptes sont empreint d'une étrange morosité. Aussi appelé le Cornu, il est le dieu qui reste dans l'ombre, qui est partout et nul part à la fois. On le craint autant qu'on le vénère, il serait le gardien de tous les parias ce pourquoi certains Hybrides lui vouent un culte, tout comme tous les exclus sociaux. Il offre sa protection à tous ceux qui viennent trouver refuge dans ses ombres chaleureuses et dissimulatrices de toutes vicissitudes, indépendamment du rang ou de l'appartenance ethnique : car dans l'obscurité tous les hommes sont égaux, l'or y brille autant que le plomb et la beauté y est aussi agréable que la laideur. Le Cornu recueille les peurs de ses enfants et les disperse dans ceux de leurs ennemis ; il leur permet la vengeance mais toujours au prix du sacrifices : souvent une promesse de servitude, une vie pour une autre. Ses adeptes sont souvent d'anciens criminels ayant chercher le repentir. Loin d'être des assassins sanguinaires comme certains le pensent parfois en vue des sacrifices sanglants auxquels ils s'adonnent régulièrement, les prêtres de Geruvah sont des êtres sages ayant fait vœu de pauvreté. Ils connaissent le prix de la vie et ils ne la prennent jamais qu'au nom de leur divinité dans le respect de ses enseignements. Ils sont ceux qui recueillent ceux qui, comme eux autrefois, ce sont égarés cherchent le chemin du salut. Car Geruvah est le dieu aveugle qui accepte auprès de lui tout ceux qui s'offriront à l'obscurité à jamais.

      Philios :

Le Dieu de la lumière, du la pureté, de la valeur, de la loyauté, de l'honneur, de l'humilité, de la persévérance et du don de soi. Philios est considéré par nombre d'être humains comme leur dieu protecteur. Largement adoré dans le sud, il incarne l'idéal que chaque homme rêve d'atteindre, du simple soldat ou plus grand seigneur : un idéal de justice, une force tranquille inébranlable qui perçoit toujours ce qui est bon, ce qui est dut. Philios est perçu comme un dieu sage, puissant et aimant, qui éclaire les bienfaisants de sa lumière divine, tout comme il recueille les brebis égarées et les guide sur le droit chemin. Ce chemin est celui du devoir, de l'humilité perçue comme noblesse d'âme et surtout du don de soi au profit du Bien Commun. Cette quête éternelle consistant à apporter la lumière et le bonheur au plus grand nombre est le but et le credo de Philios, celui qu'il enseigna aux hommes. Toutefois, avec la popularité de ce culte, le pouvoir qui échut à son Eglise se fit toujours plus grands au fil des siècles, jusqu'à ce que le pouvoir finisse par corrompre les idéaux primordiaux. Aujourd'hui, le Bien Commun est plus proche d'être un prétexte pour permettre à l'Eglise de Philios d'appliquer son dogme et d'élargir son influence. Cela dit, il reste encore de fervents croyants, majoritairement bas placé dans la hiérarchie de l'ordre, à commencé par les fidèles. Des hommes et des femmes ayant parfois voué leur vie a appliquer les saintes écritures et à rependre la parole de Philios à travers le monde.

     Ismir :

Ismir est le dieu de l'art, de la musique, de la poésie, de la magie, de la beauté, du vent et de la création. Vénéré en particulier par les Shaelans, il est dans leur légende celui qui créa le monde par son verbe ; la magie qui coule dans la terre serait son sang ; son souffle est celui qui donna la vie, et l'on raconte que les vents murmurant dans les arbres seraient les échos de son œuvre primordiale. Ismir aurait créé les Shaelans à son image : d'une beauté digne des nymphes et d'une grâce naturel. Il est le dieu contemplatif et tranquille qui trouve la beauté dans l'art de la création. C'est certainement avec son culte que la distinction entre les artistes et les artisans n'est jamais né dans la société Shaelane, car pour cette divinité, créer est l'essence même de l'art. Des fêtes monumentales s'étalant parfois sur prêt d'une semaine lui sont consacré : les plus connues sont les Ismirides. Durant une semaine, lorsque les trois lunes sont élevées, les terres Shaelanes sont animées de banquets nocturnes, de grands feux de joies brûlent sous les étoiles et la musiques comme la poésie résonnent aux quatre vents. Le culte très pacifique du dieu poète n'aspire qu'à rendre hommage à la création dans son ensemble tout en créant encore à son tours. Toutefois, l'un des buts cachés des plus hauts dignitaire du Culte d'Ismir est d'assurer l'hégémonie culturelle des Shaelans sur le reste du monde. Cependant, le culte est jumelé au culte d'Ephara, déesse de la connaissance, qui tout deux prônent une adoration et une contemplation du monde, sous deux angles différents qui pourtant sont complémentaires

    Ephara :

Déesse de la connaissance, des étoiles, du ciel, des saisons, de l'astronomie, de la philosophie et de la quête de savoir, Ephara est la Dame étoilées, celle qui préside à la course des astres dans le ciel, qui appelle au passage des saisons et qui apprend aux hommes les lois qui régissent l'équilibre du monde. Vénérée en particulier dans les régions du sud, son culte appelle à la recherche constante et à l'accumulation permanente de savoirs, ainsi qu'à l'exercice permanent de la raison et de la pensée pour accéder à la Vérité universel. Bien trop de chemins permettent l'accès à la connaissance pour qu'un mortel, qu'importe sa longévité, puisse tous les explorer, ce pourquoi Ephara enseigna à ses dévots que le partage des savoirs et des sagesses était primordial pour que tous puissent avancer sur les voies de la clarté sans sombrer dans l'obscurantisme et la superstition. Ainsi naquit la communauté des hommes de sciences, ceux qui étudient le ciel, la terre, la vie, la magie, l'esprit ou la philosophie et dont le but est d'apporter la lumière de la connaissance au plus grand nombre. La Déesse enseigne aux hommes la rationalité, affûte l'esprit critique ; son culte est très proche des communauté de savants et nombre de ses prêtres sont eux même des chercheurs dans divers domaines, quel qu’ils soient. Cela dit, la connaissance n'est pas aveugle et toute vérité n'est pas bonne à dévoilé, ce pourquoi le culte veille à ce que certains domaines perçues comme contre nature ou bien dangereux soient garder le plus possible dans l'ombre. Ils sont, à l'image de la Dame étoilée, les gardiens de la connaissances, ceux qui savent, ceux qui enseignent et ceux qui protègent.

      Borhos :

Borhos est le dieu forgerons, patron de l'ingénierie, de l'artisanat, de l'enchantement, du commerce et de l'artefactologie. Il est celui qui enseigna aux mortels l'art de modeler le métal, de faire chanter l'acier pris entre le marteau et l'enclume, et façonner dans le monde réel tout ce que l'esprit inspiré pourra imaginer, qu'il s'agisse de lame affûtée pour trancher, ou de bijoux pour embellir. Il leur apprend à surpasser les limites des lois naturelles et leur enseigne à toujours surpasser leur essence par l'exercice de leur intelligence. Et les hommes créèrent des machines volantes alors que la nature ne leur avait pas donné d'ailes. Ils créèrent des engins capable de creuser dans la roche sans qu'ils n'ait besoin de posséder de griffes. Des yeux mécaniques pour voir dans le noirs, des outils pour sentir la magie, toutes ses créations sont généralement dut aux cultes de Borhos, implanté particulièrement chez les Sangorians qui ont élevé la forge au rang d'art mystique. Aucune limite ne doit entraver la force de l'esprit, et si la résistance se fait plus abrupte, il suffit d'augmenter encore la chaleur des fourneaux pour que le métal ne coule et se plient à la volonté du forgerons. Mais Borhos n'est pas un dieu dominateur, c'est un dieu aimant et doux qui respecte ses oeuvres, chacune étant unique. On le dit patient, attentif, mais aussi impétueux et fier. Lui, tout comme son culte, se moque bien des affaires de la politique et de la guerre : il laisse ces domaines aux autres dieux. Seul un contrat et une monnaie trébuchante peut acheter le talent du forgerons, pas une conviction politique. Toutefois, le forgeron est encouragé modeler son prix en fonction de l'âme de son acheteur : plus que de la valeur de l'or, c'est la valeur de l'âme que rechercher le véritable adepte de Borhos.

    Fuërel  :

Le Dieu mystique de la nuit et du sommeil, des rêves et des cauchemars, des oracles, de la mémoire et des contes ainsi que des voyages et des passages. Père de créatures telles que les Mirages, les Présages ou les Augures, il est craint injustement en vue de la terrible apparence de ses enfants. Pourtant, il est apprécié pour les rêves qu'il dispense en vue d'apaiser l'esprit des mortels, ainsi que pour les cauchemars qu'il produit généralement dans le but d'avertir ses enfants d'un avenir parfois sombre et sinistre. Il est le dieu messager de l'avenir et du passé, celui qui traverse le temps sans se soucier de ses relan, il observe les remous à la surface de l'eau et contemple la beauté du monde, réel ou irréel. Il permet aux mortels d'en apprendre plus sur eux-mêmes, et donc sur le rapport qu'ils entretiennent à l'égard des choses. On dit que la connaissance de soi est un premier pas vers la connaissance de toutes choses, et Fuërel illustre parfaitement cet aspect philosophique, en poussant les mortels à s'interroger sur leur identité profonde. Par ailleurs, cette entité serait intimement liée à l'existence du Destin, on dit qu'il peut sonder les interstices de la création et parfois certains de ses plus fidèles serviteurs sont visité par les visions qu'il envoi.

 ??? :

Le Dieu-Dragon des créatures fabuleuses et des Terres Sacrées, Grand protecteur d'Occlias et divinité de la Terre. Son nom très guttural inspira longtemps la crainte, mais il n'a pourtant rien de démoniaque. Il est selon la légende le plus puissant des treize Dieux et, bien qu'on dit qu'il ne soit pas doté de parole, il représente le langage de la nature et des choses primordiales. Très ancien, il serait même le Père des Dieux, le tout premier à avoir existé. Mais très peu de religions en font l'éloge, car la peur qu'il inspire et que propage ses créature emplit le cœur des Hommes de haine, ils finissent par le rejeter et ne plus vouloir de ses bienfaits protecteurs. Pourtant quelques cultes lui sont voué, généralement des êtres proches de la nature qui pensent que l'Homme devrait apprendre à vivre en harmonie avec elle et surtout reconnaître l'insignifiance de son existence face à la grande Occlias. "TRUC" est le dieu de la terre, celui qui la modèle et la protège, il se moque bien du bien être des humains qui ne sont qu'une espèce parmi d'autre à ses yeux. Le plus primordiale reste l'équilibre et la préservation du monde. Des légendes affirment qu'il serait responsable de la formation de la crevasse du Septryon, la terre s'ouvrant alors sous sa colère, et qu'il continuerait d'arpenter les sommets de l'Ombrelune nimbé de brume.

     Serulos :

Le Dieu de la vie et de la mort, de la mutation, des maladies, des cycles et de l'équilibre. Il incarne le cycle éternel du vivant. La mort qui permet de redonner la vie, de réorganiser la matière. La vie qui aboutit à la mort. Tel est le Cycle primordial, l'équilibre des forces et de la nature, de l'obscurité et de la lumière. Père des maladies, autant de microscopiques créatures qu'il nourrit des grandes, il est le créateurs des fléaux tels que la peste et autres terribles maux qui touchèrent l’humanité maintes et maintes fois. Selon ses adeptes, chaque épidémie marque la fin d'un cycle et le début d'un nouveau et permet de laver le monde avant sa prochaine renaissance. Entité froide et étrange, Serulos n'est pas encensé dans les Provinces traditionnelles qui oublient la totalité du cycle, obnubilé par la crainte de décrépitude. Pourtant, bien qu'il sème la mort, des cadavres qu'il laisse derrière lui poussent et fleurissent parfois des fleurs magnifiques et pure comme les Chantis Mortem qui grandissent sur les cadavres des pestiférés. Aussi, son langage est incompréhensible et symbolise l'abstrait, l'au-delà et l'inconscient. Serulos est un dieu généralement adoré chez les Nécromants qui y voit le gardien de leur essence.

     Lourian :

La déesse des mers, des océans, des profondeurs, des tempêtes et du jugements. Lourian est la Dame Grise, celle qui sait et celle qui juge. Reine des étendues d'eaux sans bords qui parsème le monde d'Occlias, elle dispose de la vie des marins qui parcourent ses eaux, qu'elle rend troubles ou calmes en vue des intentions des navigateurs qui implorent généralement sa miséricorde. Aucun naufrage n'est dut au hasard ou à la malchance, car si un navire rejoint les profondeurs c'est qu'un membre de son équipage méritait ce sort, attisant ainsi la juste colère de Lourian. On la dit froide et insensible, mais son culte la dépeint comme une entité gardienne qui protège de toute sa force ceux qu'elle estime dignes de franchir ses eaux, et leur offre même les bienfaits de la mer : pêche abondantes ou trésors enfouis. Toutefois, elle n'hésite pas à défaire l'âme du corps de ceux qu'elle juge impurs ou souillés par la corruption et les mauvaises intentions, jetant les esprits qu'elle arrache dans les tourbillons où leurs carcasses iront se perdre dans l'abysse, nourrissant la faune marine et disparaissant dans l'oublie. Son royaume n'aurait pour limite que les côtes des mortels où des temples lui sont consacré. Son cultes prône ainsi la droiture de l'âme, n'appelant pas à une pureté irreprochable mais simplement à l'interdiction de commettre les crimes prohibé par Lourian. Car si un mortel venait à enfreindre sa loi, la Déesse le saurait aussi tôt, et lorsque le malheureux s'y attendra le moins les eaux s'ouvriront sous son navire et il plongera dans l'abîme insondable et éternel.

- Dieu de l'amour, de l'agriculture, l'abondance, de la miséricorde, de la famille, de la charité, du pardon et de la fertilité.